N o t r e H i s t o i r e
Cette histoire commence il y a près de deux siècles dans le Niolu, terre de bergers au coeur de la Corse…
Les villages de Calacuccia et Calasima ne connaissent encore que les chemins et sentiers poussiéreux empruntés à dos d’âne. De leurs hautes vallées entourées de granite descendront deux familles : celle des Grimaldi et celle des Pierucci, réunies pour ne faire qu’une lignée installée à Vescovato en 1830 (au hameau de Torra depuis 1912) et passée auparavant par Lucciana.
Famille et Tradition
Montagnes, champs et vignes auront ainsi composé l’univers de générations successives : du troc jusqu’au commerce, de l’activité fermière et agricole jusqu’à l’achat de lait.
Francesca et Micaelu Pierucci y laissant à jamais leur empreinte…
Le passage d’un monde à l’autre, ce sont eux qui l’on connu. Dans les années avant-guerre, celle qu’on surnommait A Volpe (la renarde) allait à pied, un bidon de vingt litres de lait sous le bras pour le vendre à la louche. Ou marchait jusqu’à la ville de Bastia, un plateau de fromages sur la tête, tandis que son époux parcourait quinze kilomètres par jour avec brebis et musette. Un quotidien où le travail et le pain se partageaient en famille et que perpétue aujourd’hui, comme l’ont fait avant lui ses propres parents, le petit-fils Michel.
Pour ce dernier, nettoyer les bidons de lait, cailler sont ainsi devenus très tôt des actes familiers, des gestes appris avec l’amour des siens.
Dans le plaisir de la transmission.
Montagnes, champs et vignes auront ainsi composé l’univers de générations successives : du troc jusqu’au commerce, de l’activité fermière et agricole jusqu’à l’achat de lait.
Francesca et Micaelu Pierucci y laissant à jamais leur empreinte…
Le passage d’un monde à l’autre, ce sont eux qui l’on connu. Dans les années avant-guerre, celle qu’on surnommait A Volpe (la renarde) allait à pied, un bidon de vingt litres de lait sous le bras pour le vendre à la louche. Ou marchait jusqu’à la ville de Bastia, un plateau de fromages sur la tête, tandis que son époux parcourait quinze kilomètres par jour avec brebis et musette. Un quotidien où le travail et le pain se partageaient en famille et que perpétue aujourd’hui, comme l’ont fait avant lui ses propres parents, le petit-fils Michel.
Pour ce dernier, nettoyer les bidons de lait, cailler sont ainsi devenus très tôt des actes familiers, des gestes appris avec l’amour des siens.
Dans le plaisir de la transmission.
Des Femmes
& Q u a t r e G é n é r a t i o n s
Francesca, Joachim et Michel Pierucci
Joachim Pierucci
Marie-Claire Pierucci
Marie-France Pierucci
Son savoir-faire, Francesca Pierucci le légua aussi à sa belle-fille, Marie-Claire qui, à Torra-Vescovato, cœur de l’entreprise familiale, continue, dans l’ancienne grange transformée en maison, de recevoir à sa table enfants et petits-enfants. Parce que là sont ses souvenirs, là est sa vie.
Arrivée sur l’île dans les années 1960, la mère de Michel Pierucci y rencontrait Joachim, éleveur et cultivateur qu’elle a d’abord suivi dans ses tournées de tragulinu (marchand ambulant), avant de mettre la main à la pâte. A 18 ans, le fromage devenait son quotidien.
Le temps était alors aux fattoghje (faisselles) lavées une à une à la brosse, aux semaines de 7 jours ouvrés et aux soirées non moins actives.
Marie-France, sa fille aînée, confirme qu’entre caillage et empressurage la journée ne se terminait pas avant 22h ou 23h . Et d’ajouter dans un sourire : « Mais c’était mieux que les devoirs !».
Après 20 ans passés à l’unité de production, la seconde de la fratrie Pierucci a quant à elle pris, aux côtés de sa sœur Marie-Pierre, les rennes du service commercial, gérant tournées, livraisons et commandes.
La fromagerie Pierucci, c’est ainsi plusieurs vies et un investissement de tous temps, où l’esprit de famille le dispute au professionnalisme.
savoir-faire
& É v o l u t i o n s
Michel Pierucci, lui, n’avait que 18 ans lorsque l’entreprise familiale produisait déjà 1000 litres de lait par jour.
Joachim, son père, n’allait pas tarder à révolutionner tout un monde en acquérant un pasteurisateur qui fut le premier de Corse et fit alors des Pierucci les seuls producteurs insulaires à pouvoir garantir du fromage frais indemne de brucellose.
Michel Pierucci, lui, n’avait que 18 ans lorsque l’entreprise familiale produisait déjà 1000 litres de lait par jour.
Joachim, son père, n’allait pas tarder à révolutionner tout un monde en acquérant un pasteurisateur qui fut le premier de Corse et fit alors des Pierucci les seuls producteurs insulaires à pouvoir garantir du fromage frais indemne de brucellose.